Portrait du consommateur de Ginger Beer
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Portrait du consommateur de Ginger Beer
Bonjour,
Est-ce que l'un de vous qui connaissez bien les Ginger Beers pourraient me dire qui était le ''public cible'' de ce produit? Était-ce plus populaire chez les anglophones que les francophones? Riches? Est-ce que c'était courant ou réservé pour les occasions spéciales? J'aimerais bien au fond avoir un peu un portrait type du consommateur de ginger beer à l'époque...
Merci!
Est-ce que l'un de vous qui connaissez bien les Ginger Beers pourraient me dire qui était le ''public cible'' de ce produit? Était-ce plus populaire chez les anglophones que les francophones? Riches? Est-ce que c'était courant ou réservé pour les occasions spéciales? J'aimerais bien au fond avoir un peu un portrait type du consommateur de ginger beer à l'époque...
Merci!
Re: Portrait du consommateur de Ginger Beer
J'ai l'impression d'être un imposteur en répondant à la question, car les ginger beers sont très loin de mon expertise, mais Frédéric m'en a appris un peu. Il semble que c'était nettement (et c'est encore) une préférence anglophone, et même loyaliste. Il n'y a qu'à regarder la quantité astronomique de bouteilles de ginger beer britanniques qu'on peut acheter pour presque rien comparé à leurs équivalents nord-américains. Mêmes les États-Unis ne semblent pas en avoir beaucoup, et celles qui existent semblent venir du nord surtout (Maine, Connecticut, New-York...).
Les compagnies québécoises qui en fabriquaient desservaient souvent une population majoritairement anglophone, malgré quelques exceptions (comme la bouteille en verre de Montmagny). Je ne crois pas que c'était réservé pour des occasions spéciales. Si les bouteilles sont rares, c'est probablement parce que la demande était moindre que pour les autres boissons gazeuses. D'ailleurs, la marque Choix du Président offre encore le ginger beer en 2 litres à l'épicerie, mais en Ontario, ce qui tend à confirmer la préférence anglophone. Au Québec, c'est la bière d'épinette qui la remplace sur les tablettes. Je ne crois pas non plus que c'était particulièrement destiné aux riches. Mon avis est que les boissons gazeuses en général, au début des années 1900, n'avaient pas la popularité d'aujourd'hui en terme de consommation. Les coûts de production devaient être plus élevés que maintenant, et donc l'ouvrier typique qui travaillait à l'usine ne devait pas s'en ouvrir une à chaque pause comme on le voit de nos jours. Enfin, c'est mon avis, mais il serait plus sage d'attendre celui des experts du domaine.
Les compagnies québécoises qui en fabriquaient desservaient souvent une population majoritairement anglophone, malgré quelques exceptions (comme la bouteille en verre de Montmagny). Je ne crois pas que c'était réservé pour des occasions spéciales. Si les bouteilles sont rares, c'est probablement parce que la demande était moindre que pour les autres boissons gazeuses. D'ailleurs, la marque Choix du Président offre encore le ginger beer en 2 litres à l'épicerie, mais en Ontario, ce qui tend à confirmer la préférence anglophone. Au Québec, c'est la bière d'épinette qui la remplace sur les tablettes. Je ne crois pas non plus que c'était particulièrement destiné aux riches. Mon avis est que les boissons gazeuses en général, au début des années 1900, n'avaient pas la popularité d'aujourd'hui en terme de consommation. Les coûts de production devaient être plus élevés que maintenant, et donc l'ouvrier typique qui travaillait à l'usine ne devait pas s'en ouvrir une à chaque pause comme on le voit de nos jours. Enfin, c'est mon avis, mais il serait plus sage d'attendre celui des experts du domaine.
Re: Portrait du consommateur de Ginger Beer
Merci beaucoup Dr.Lambert! Très gentil.
Je me dis que de mieux connaître le client type m'aidera sans doute à cibler mes recherches...Et c'est historiquement intéressant!
Je me dis que de mieux connaître le client type m'aidera sans doute à cibler mes recherches...Et c'est historiquement intéressant!
Re: Portrait du consommateur de Ginger Beer
Chicken Joe a écrit:Je me dis que de mieux connaître le client type m'aidera sans doute à cibler mes recherches...
C'est très logique. Et puisque tu plonges, tu pourrais essayer de retracer les trajets des bateaux à vapeur qui faisaient la navette entre deux rives. Ils devaient parfois servir des rafraîchissements à bord, et les passagers de navires ne se cassaient pas la tête pour jeter leurs déchets à l'époque.
Re: Portrait du consommateur de Ginger Beer
Oui; nous le faisons très souvent l'été, au fleuve, entre Cornwall et Kingston. Nous avons trouvé beaucoup de choses depuis des années, et quelques ginger beers aussi!
Le ''problème'' est, à part le fait qu'à certains endroits la profondeur et la largeur du fleuve soient importantes et que ça entraine de longues décompressions, que le courant déplace constamment les objetset que les bancs de sables sont aussi déplacés régulièrement...Le fleuve vit, respire...
Mais ça rend tout encore plus passionnant!
Le ''problème'' est, à part le fait qu'à certains endroits la profondeur et la largeur du fleuve soient importantes et que ça entraine de longues décompressions, que le courant déplace constamment les objetset que les bancs de sables sont aussi déplacés régulièrement...Le fleuve vit, respire...
Mais ça rend tout encore plus passionnant!
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